Champions !
Performante et Victorieuse. Machine implacable de conquêtes, l’équipe première de football de Dauphine a été, l’année dernière, de tous les combats ! Et, jusqu’au bout, jusqu’au dernier instant de jeu, elle n’a jamais failli.
Coup de sifflet final. 2-0. L’INSA Lyon tourne les talons, s’abandonne à la pelouse et à la déception. Les joueurs dauphinois, rayonnent de joie. Ils sont sacrés champions de France. Champion de France. L’an passé, ravissant la reluisante comparaison à l’INSA, Dauphine a dominé la compétition comme l’OL domine la Ligue 1 ! Meilleure attaque et meilleure défense de la compétition, l’équipe dauphinoise, qui évolue dans la filière « grandes écoles », a brillamment offert à l’université parisienne son premier titre en sport collectif.
Et ainsi, nos footballeurs ont véhiculé aux six coins de l’hexagone le nom et l’image de notre faculté. Et ces mots qui demeurent, à Paris comme ailleurs, sur de nombreuses lèvres : Champions de France ….
Jouant généralement en 4-4-2, les quatre milieux étant disposés en losange, l’équipe a été portée tout au long de la saison par l’excellent n°10 Samir Ben Gelloun, qui joue par ailleurs en CFA2. Grâce à sa technique et à sa vision, le meneur de jeu a su faire monter l’équipe d’un cran.
Il a été soutenu en attaque par Antonin Houille qui est également un des principaux artisans de la victoire : avec vingt réalisations, il est le meilleur buteur dauphinois. Seule déception, les joueurs ont montré certaines difficultés sur les coups de pied arrêtés.
Victorieuse, et pourtant !
L’équipe dauphinoise n’a pas pour elle les avantages de ses adversaires : n’ayant pas un créneau horaire dégagé pour l’ensemble des joueurs, l’équipe n’est jamais au complet à l’entrainement. D’autre part, du fait de la mauvaise planification des cours le jeudi après-midi (normalement réservé pour le sport universitaire), certains joueurs ne peuvent se rendre aux matchs. Aucune des grandes écoles de la compétition n’est confrontée à ce problème d’organisation, ce qui vient, après le sentiment d’inégalité, ajouter un peu plus de prestige à la victoire des champions dauphinois.
Pour l’année en cours, Dauphine a déjà remporté ses trois premières rencontres haut-la-main. L’équipe, qui est à peu près la même que l’an passé, devra cependant se méfier des joueurs de l’ESSEC et de ceux d’HEC. Mais peu importe les adversaires, car de toute façon, il faudra les surclasser tous pour réaliser l’objectif de l’entraineur Jean-François Durand : « réaliser le doublé historique » ! On attend donc avec impatience la finale à Bordeaux, en espérant pouvoir y encourager notre équipe, et qui sait, remporter ce second titre…
Romain Houette