Les Dauphinois diablement fans de Rachida Dati

Publié le par Gratin dauphinois

 

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Dauphine. Jeudi 17 janvier 2008.

Rachida Dati, Ministre de la justice, est venue à l’Université Paris-Dauphine répondre aux questions des étudiants sur sa réforme de la justice. L’amphithéâtre est plein à craquer, des journalistes et une grande majorité de Dauphinois. Tant, que tous n’ont pas pu entrer. 

Le président de l’association Dauphine Débat Discussion (DDD), qui s’est chargé de l’organisation de la rencontre, introduit la Garde des Sceaux par un portrait. Il souligne que Rachida Dati ne doit rien au hasard. Si elle est là où elle se trouve aujourd’hui, c’est essentiellement grâce à sa volonté, son acharnement, son élégance et sa différence. 

L’invité d’honneur lui succède. Rachida Dati rectifie les coquilles parsemées, à l’insu de son rédacteur, dans son portrait. Elle souligne le fait que sa réussite ne tient pas à son physique et encore moins à son prévaloir d’origine. Comme son mentor, Nicolas Sarkozy, sans qui elle ne serait rien selon ses propos, c’est grâce à son travail, ses valeurs et ses convictions qu’elle a réussi. Rachida Dati n’a jamais laissé aucune place au hasard et prend depuis toujours son destin en mains. Une fois la vérité rétablie, la Ministre attaque son discours par une énumération des chantiers engagés en 2007. Lutte contre les récidivistes, création de postes de contrôleurs de prison, révision de la Constitution, réforme de la carte judiciaire…tout est cité. Et puis en ce début d’année, il faut penser aux résolutions. C’est donc sur les chantiers de 2008 qu’elle passe plus de temps. Y sont mentionnées la réforme de la justice, la dépénalisation du droit des affaires et dans une dimension plus européenne, la ratification du traité simplifié. Le rythme du calendrier du ministère de la Justice sera encore plus soutenu qu’en 2007. 

Chacune de ses idées est acclamée par le public. Rachida Dati est plébiscitée par les Dauphinois, réputés de droite. Le débat est presque trop facile. Si les journalistes de DDD tentent d’appuyer là où ça peut faire mal, le Garde des Sceaux s’en sort en restant focalisée sur des exemples précis. Mais peu importe à l’auditoire qui est déjà conquis par le personnage. 

L’exposé de sa mesure phare notamment, la réforme de la carte judiciaire, remporte un véritable succès dans l’hémicycle. « Le 1er janvier 2008 j’ai lancé la réforme que l’on attendait depuis 1958 ! ». Tonnerre d’applaudissements. Sur le modèle de conviction du Président de la République, elle affirme assumer ses choix : « le politique doit décider (…) je n’ai pas de tabous, j’assume qu’il faille de la fermeté ». 

Le dernier thème est consacré aux municipales de 2008. Rachida Dati est candidate à la Marie du 7ème. Un nouveau défi qu’elle se lance tout en précisant qu’en « politique, rien n’est jamais gagné d’avance ». Etre élue locale c’est la continuité de son parcours politique, selon elle, une manifestation de son goût prononcé pour la politique. Et lorsqu’un des journalistes lui demande si elle cherche à s’émanciper de la tutelle du Président de la République, elle répond qu’elle a « toujours été extrêmement libre, (…) Nicolas Sarkozy laisse une liberté totale aux membres de son équipe. Il a une confiance absolue en eux aussi bien sur les dossiers que sur les initiatives ». Et de souhaiter à toutes les personnes présentes d’avoir un patron comme Nicolas Sarkozy… 

Les plus aguerris auront tout de même remarqué que les extrémités de la lettre "M" due l'arrière plan forment des cornes de diable à la  Ministre de la Justice tant aimée des Dauphinois.


Julie Saulnier

Publié dans Dauphine

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